accesibilité web

Parcours de mémoire et de transmission

La Ville de Jarville-la-Malgrange démontre, tout au long de l’année, et à travers plusieurs cérémonies nationales et manifestations patriotiques, son attachement au devoir de mémoire.

Ce devoir citoyen se matérialise aussi par l’inscription, dans l’espace public, de lieux de recueillement (Monument aux Morts, Carré militaire) et de repères symboliques (plaques commémoratives, stèles, dénominations de rues et bâtiments publics…) en hommage aux « Morts pour la France ».

Cette attention portée à la mémoire se renforce des destins de « nos » héros, résistants et martyrs pour lesquels leur histoire se confond avec la nôtre, construit notre récit local et national autant qu’elle marque de son empreinte notre espace public :

Charles, Arthur, Bernard, Eugène et Lucien GELLER, natifs de Jarville ou de ses environs, « Morts pour la France » durant la Première Guerre mondiale.

Marcelle et Léon BORREDON, propriétaires du café de la gare, résistants, devenus « Les Passeurs de Jarville », arrêtés le 12 décembre 1943 et déportés respectivement au camp de femmes de Ravensbrück puis, de Schlieben et au camp de Buchenwald. Marcelle BORREDON décède en 1949 des suites des souffrances qui lui ont été infligées. Déclarée « Morte pour la France », elle reçoit à titre posthume la Légion d’Honneur, la Médaille de la Résistance et la Croix de Guerre avec Palme. Léon BOREDDON, médaillé à plusieurs reprises, reçoit The American Medal of Freedom et est élevé au grade de Commandeur de la Légion d’Honneur en 1969.

Marthe SZEJMAN et ses enfants, Léon et Ester, arrêtés, déportés et conduits dans les camps de la mort à Auschwitz-Birkenau, par le convoi n°48, le 18 février 1943 au seul motif d’être juifs.

Pierre FEUERSTOSS, Gilbert LAMOISE et Léon STUZMANN, Résistants, engagés dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI), arrêtés et fusillés dans le parc de la Malgrange le 3 septembre 1944.

La volonté de la Ville de Jarville-la-Malgrange est de poursuivre ce devoir.

Aussi, à l’occasion des travaux de réhabilitation de l’Hôtel de Ville en cours, la fresque en hommage aux Morts pour la France, détruite en 2018 lors des travaux de restructuration de l’Hôtel de Ville, sera totalement reconstruite.
Les différents aménagements paysagers en cœur de Ville donneront naissance aux jardins de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité.
Dans la perspective du 80ème anniversaire de la Commémoration de la libération de Jarville-la-Malgrange, l’engagement des femmes et des hommes, Résistants et Justes au cours de la Seconde Guerre mondiale sera valorisé.

 

Le « Parcours Mémoire et Transmission » porte l’ambition de mettre en lien et en valeur les différents lieux de mémoire et d’hommage pour transmettre le flambeau aux plus jeunes générations afin que nos héros et martyrs ne tombent jamais dans l’oubli.

 

Commémoration du cessez-le-feu en Algérie du 19 mars 1962

Le 19 mars 1962, l’accord de « cessez le feu », signé à Évian, entre la France et les représentants du gouvernement provisoire algérien, est signé. Approuvé par référendum par 90 % des votants, il mit officiellement fin à ce que l’on s’est longtemps contenté d’appeler « les évènements d’Algérie ». Il a d’ailleurs fallu attendre le 10 juin 1999 pour que l’Assemblée nationale reconnaisse officiellement l’expression « guerre d’Algérie » dans les textes législatifs et réglementaires.

Le 19 mars 2023, le « Square du 19 mars 1962 – Aux victimes de la guerre d’Algérie et des Combats en Tunisie et au Maroc » a été inauguré et une stèle commémorative a été dévoilée.

La journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation, dernier dimanche d’avril

La Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation honore la mémoire de tous les déportés sans distinction et rend hommage à leur sacrifice. Cette journée a pour vocation de rappeler à tous ce drame historique majeur, les leçons qui s’en dégagent, pour que de tels faits ne se reproduisent plus.

Le 23 avril 2022 un hommage a été rendu à Madame Marthe SZEJMAN et ses deux enfants Léon et Esther déportés et décédés à Auschwitz et une plaque commémorative a été dévoilé au 12 rue de la République, là où habitait cette famille Jarvilloise.
(…) Marthe, Léon, et Esther SZEJMAN, citer votre nom et le voir écrit, avoir une pensée pour vous, sans oublier Zalme (Jean) qui a dû se résoudre à continuer sa vie sans vous, sans femme, sans enfants, c’est faire un arrêt sur image sur vos destins brisés. C’est vous permettre de revenir en sens inverse de ce voyage interminable et tragique, de Nancy à Auschwitz-Birkenau en Pologne, là où vous avez disparu, sans sépulture, le 18 février 1943 au matin. C’est un retour ici, à Jarville-la-Malgrange, chez vous au temps où vous viviez heureux d’habiter, rue de la République. (…)
Extrait du discours prononcé par Monsieur le Maire

La victoire du 8 mai 1945

Le 8 mai 1945, à 15h, les cloches de toutes les églises sonnent officiellement la fin de la Seconde Guerre mondiale tandis que le général de Gaulle en fait l’annonce radiophonique. La population laisse éclater sa joie. Le 8 mai après-midi et le 9 mai sont déclarés exceptionnellement fériés.

La foule envahit les rues, entonnant la « Marseillaise » et des chants patriotiques.

Devenu symbole de paix, la commémoration se déroule chaque année au Monument aux Morts. Les élus du Conseil Municipal des enfants participent activement à cette cérémonie.

L’appel du 18 juin 1940

Le 18 juin 1940 sur les ondes de la BBC, le Général de Gaulle appelait les Français à refuser la défaite et à poursuivre le combat avec lui en Grande-Bretagne, au sein des Forces françaises libres. Entouré de volontaires qui l’avaient rejoint dans son exil, il jetait les bases d’une alternative au régime de Vichy et à sa politique de collaboration avec l’Allemagne nazie : la France Libre.

Dans toute la France, l’appel du 18 juin 1940 est célébré.

À Jarville-La-Malgrange, cette commémoration est célébrée chaque année avenue du général de Gaulle, devant la plaque commémorative de l’appel du 18 juin 1940.

Commémoration de la libération de Jarville-la-Malgrange le 15 septembre 1944

Le 15 septembre 1944 soit un peu plus de 3 mois après le débarquement en Normandie, et un mois après celui en Provence, 3 semaines après la capitale, il était venu le temps…Le temps où dans notre ville, à Jarville-la-Malgrange, allait enfin, de nouveau pouvoir flotter le drapeau tricolore, où la Marseillaise allait pouvoir retentir et que le triptyque républicain, Liberté, Egalité, Fraternité reprendre sa place.

Une commémoration a lieu devant la plaque commémorative de Marcelle et Léon BORREDON, Résistants, puis au Monument aux Morts.

L’armistice du 11 novembre 1918

Le 11 novembre 1918, à 5 h 15, dans un wagon aménagé à Rethondes en forêt de Compiègne, une convention d’armistice est signée, pour les Alliés, par le maréchal Foch, commandant en chef des armées alliées et l’amiral Wemyss, First Sea Lord, et, pour l’Allemagne, par le secrétaire d’État Erzberger, président de la délégation allemande, le comte Von Oberndorff, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, le général-major Von Winterfeldt, et le capitaine de vaisseau Vanselow.

Cette convention pose les conditions de l’armistice et met fin au premier conflit mondial.

L’armistice est célébré chaque année au Monument aux Morts avec la participation des élus du Conseil Municipal des Enfants.